Sissi, tu n’as été qu’amour. L’amour ne meurt jamais.

Toi et l’amour que tu nous as fait connaitre sera pour toujours vivant dans nos cœurs.

Notre ange est parti, rejoindre les étoiles de ce ciel immense où nous aimons à penser
qu’il est rempli des âmes de tous ceux qui ont souffert ici-bas.

 

Parmi nous, les survivants, tu laisses Hélène, ta famille d’accueil, avec un grand vide, Aurore, ta marraine, avec la tristesse de ne pas avoir pu te rencontrer, et tant de maillons d’une chaine de solidarité qui a permis de t’offrir des beaux mois de bonheur.

 

Sissi était âgée de 15 ans. Elle a été aimée par sa maîtresse. En témoignent les nombreux documents que nous avons récupérés auprès de son vétérinaire. Ils retracent les soins procurés par une maîtresse surement soucieuse et attentive. Maîtresse qui, à l’approche de la fin, a pris des précautions pour que sa petite compagne ne finisse pas sans toit. Malheureusement, après son décès, ses vœux n’ont pas été respectés. La personne à qui Sissi a été confiée, peut-être exaspérée par ses pipis, ne l’a pas traitée convenablement et a même pris la décision de l’euthanasier.

 

Sissi était donc censée quitter ce monde avec pour dernier ressenti la peur, l’anxiété, l’abandon.
Elle était censée quitter ce monde mal-aimée.
C’était sans compter sur le miracle. Le miracle qui fait que l’être humain se rachète parfois de tout le malheur qu’il engendre. Nous l’avons sauvée et accueillie, grâce à l’intervention d’une jeune Assistante Vétérinaire de
la Clinique où elle avait été amenée pour être tuée.

 

Les dernières mains qu’elle aura connues sont celles de la bienveillance, de l’amour et des soins. Celles qui l’ont caressée à longueur de journée, celles qui ont entouré ses médicaments de petites boulettes pour qu’elle les mange agréablement,
celles qui lui ont concocté des petits plats pour lui ouvrir l’appétit,
celles qui lui ont mis chaque jour son petit manteau pour aller dehors bien protégée.
Celles de sa famille d'accueil. Celles d’Hélène.